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Brève histoire du climat, de la préhistoire à la crise imaginaire du 21e siècle

Par Robert Girouard Depuis son apparition en Afrique il y a quelques centaines de milliers d’années, Sapiens a dû affronter des changements climatiques d’une ampleur, d’une sévérité sans commune mesure avec le petit réchauffement de 1,15 °C somme toute bénin que l’on connaît depuis la fin du Petit Âge glaciaire. Au nombre de ceux-ci, citons deux cycles glaciaires-interglaciaires, de nombreuses et importantes fluctuations de température et d’humidité, ainsi que des éruptions cataclysmiques comme celle du volcan Toba vers -73 000 (ans avant le présent) dont les cendres ont obscurci le ciel pendant des années.  Grâce à son intelligence, non seulement Sapiens a surmonté tous ces défis posés par une nature turbulente et imprévisible, mais il est aussi devenu de plus en plus résilient, de moins en moins tributaire du climat. Une préhistoire tumultueuse À partir de -190 000, nos lointains ancêtres africains font face à une première période glaciaire (Riss) provoquant une aridification

Climat : quand une controverse scientifique devient publique et dérape

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Examen critique des discours scientifiques et pseudo-scientifiques sur le changement climatique -- Un essai de Robert Girouard -- On entend souvent, à propos du climat et du changement climatique, «la» science dit ceci, «la» science dit cela…mais d’où cela vient-il précisément ?  La climatologie est-elle une science exacte sur laquelle on peut compter ?  Les rapports du GIEC reflètent-ils fidèlement la science et que disent-ils exactement au sujet des causes du changement climatique ? Les modèles climatiques sont-ils vraiment fiables ?  Quelle est la valeur scientifique des simulations réalisées avec ces modèles, surtout s’agissant du futur ?  Le narratif alarmiste des écologistes et autres prophètes de malheur, qui parlent au nom de «la» science, a-t-il un réel fondement scientifique ? Introduction — Qu’est-ce que la science ? Pour certains, «la» science possède une espèce d’aura qui lui confèrerait une autorité absolue. Quand «elle» parle, il faudrait l’écouter sans poser de