Climat : quand une controverse scientifique devient publique et dérape


Examen critique des discours scientifiques et pseudo-scientifiques sur le changement climatique --


Un essai de Robert Girouard --


On entend souvent, à propos du climat et du changement climatique, «la» science dit ceci, «la» science dit cela…mais d’où cela vient-il précisément ?  La climatologie est-elle une science exacte sur laquelle on peut compter ?  Les rapports du GIEC reflètent-ils fidèlement la science et que disent-ils exactement au sujet des causes du changement climatique ? Les modèles climatiques sont-ils vraiment fiables ?  Quelle est la valeur scientifique des simulations réalisées avec ces modèles, surtout s’agissant du futur ?  Le narratif alarmiste des écologistes et autres prophètes de malheur, qui parlent au nom de «la» science, a-t-il un réel fondement scientifique ?


Introduction — Qu’est-ce que la science ?


Pour certains, «la» science possède une espèce d’aura qui lui confèrerait une autorité absolue. Quand «elle» parle, il faudrait l’écouter sans poser de questions. Cette perception est évidemment fausse.


La science — au sens où on l’entend habituellement — se définit comme un processus rigoureux de production de connaissance, qui obéit à la méthode scientifique, fait appel à la raison, à la logique et aux mathématiques et repose sur des données, mesures et observations objectives et sur des expériences reproductibles. Le mot signifie aussi le corpus de connaissance qui résulte de ce processus. 


Par conséquent, la science n’est jamais achevée et la connaissance scientifique n’est jamais définitive. En science, comme l’a souligné le Prix Nobel de physique Richard Feynman, toute hypothèse, théorie ou affirmation n’est vraie qu’à la condition d’être vérifiée par les faits, sinon elle est fausse. Très souvent, la science se trompe ou se contredit ou, encore, ne sait pas. On l’a bien vu avec l’épidémie de COVID.


La science s’oppose à la croyance, religieuse ou idéologique, mais cette dernière a tendance à s’immiscer insidieusement dans le champ de la science.  Car, bien que la science vise à réduire l’incertitude, elle n’y arrive jamais complètement, ce qui laisse un espace pour la croyance.   Les scientifiques ne sont pas à l’abri de la croyance et, comme tous les croyants, ils ont la faculté d’occulter les faits qui les dérangent. 


La science n’a pas d’autre but, en principe, que d’améliorer la connaissance du monde. Si elle a longtemps été le fait de philosophes, d’amateurs ou de chercheurs solitaires (Aristote, Galilée, Pascal, Newton, Darwin, Mendel, etc), la science s’est professionnalisée à partir du 20e siècle et elle est aujourd’hui dominée par des organisations, universités, laboratoires ou instituts de recherche.  Des intérêts autres que strictement intellectuels, soit professionnels, soit corporatifs, sont donc en jeu. 


La science n’a pas de porte-parole habilité à parler en son nom. La communication est toutefois primordiale : les chercheurs doivent faire part de leurs découvertes d’une manière transparente et complète par le biais de publications dans des revues scientifiques ou dans le cadre de conférences. Les découvertes peuvent ainsi faire l’objet de débats, de confirmations ou d’infirmations, au sein de la communauté scientifique. Or, ce système n’est pas sans failles : les comités de lecture, supposément une garantie de qualité, prêtent parfois flanc au copinage ; les résultats autres qu’attendus sont peu publiés ; des études peuvent être refusées pour des motifs idéologiques. 


Comme toute activité humaine, la science est sujette aux dérives dont les humains sont capables, y compris la malhonnêteté intellectuelle. Les biais cognitifs ou politiques sont courants. En particulier, comme l’avait pressenti Dwight D. Eisenhower dès 1961, le financement public de la recherche comporte le risque que la science soit prise en otage par une élite aux intérêts particuliers. Enfin, avec l’avènement du wokisme, il est consternant d’observer que la science puisse être mise sur un pied d’égalité avec certains mythes aborigènes ou certaines «théories» dérivées du post-modernisme ou autres pseudo-sciences. Bref, à l’ère des fake news, le scepticisme  est plus que jamais de rigueur. 



La climatologie, une science très incertaine


La climatologie possède toutes les qualités et les défauts de la science, mais elle a aussi ses particularités. Elle se définit comme l’étude des climats, de leur évolution et des impacts du changement climatique. À la croisée de la géographie physique et de la météorologie, elle fait appel à un grand nombre d’autres sciences et disciplines dont la physique, la chimie, l’astronomie et l’astrophysique, la biologie et l’écologie, les mathématiques et la modélisation, la géologie, l’océanographie, la glaciologie, la sédimentologie, la dendrologie, la volcanologie, etc. 


Très peu de «climatologues» maîtrisent tous les aspects de la climatologie ; en revanche, n’importe quel scientifique qui étudie le climat et ses impacts peut se considérer comme un «climatologue». On doit à un botaniste russo-allemand Wladimir Köppen la classification des climats la plus connue, laquelle distingue cinq types de climats et une myriade de sous-types. Le mérite d’avoir découvert la théorie des paramètres orbitaux pour expliquer les cycles glaciaires revient à l’astronome serbe Milutin Milankovitch.


La climatologie est une science encore jeune.  Depuis que le réchauffement climatique anthropique (RCA) est devenu un enjeu politique, elle connaît un développement exponentiel en raison de la grande disponibilité de financement public pour la recherche. Chaque année, selon certaines estimations, il s’effectue quelque 10 000 études concernant de près ou de loin le climat.


Cependant, et contrairement à un cliché malheureusement trop souvent entendu («The science is settled»), la climatologie est loin d’être achevée. Le climat est extrêmement complexe, et plusieurs composantes et processus importants du système climatique sont encore mal compris. Il existe peut-être même des inconnues inconnues. Cette science se heurte en outre à l’impossibilité de conduire des expériences dans le système climatique réel ;  elle doit donc s’en remettre à des modèles numériques imparfaits. 


Les climats du passé sont difficiles à étudier, faute d’observations directes. Il faut alors recourir à des proxies. Par exemple, les anneaux de croissance des arbres servent à déterminer la température… bien que la croissance des arbres dépende aussi d’autres facteurs. Plus on remonte dans le temps, plus les données sont incertaines et disparates. Cette problématique est source de controverses, notamment à propos de l’ampleur des fluctuations de température au cours des derniers millénaires, et sur l’existence même de l’Optimum médiéval et du Petit âge glaciaire. Il est en effet possible, en choisissant les «bons» arbres et en jouant avec les statistiques, de faire dire aux anneaux de croissance ce que l’on veut dans le but d’occulter des faits historiques bien établis mais embarrassants (voir Graphiques 1 et 2 - controverse du hockey stick). 


Graphique 1 : Évolution de la température mondiale depuis l’an 1000 selon les rapports du GIEC, versions 1990 vs 2001 — Le hockey stick est une étude tordue visant à annuler l’Optimum médiéval et le Petit âge glaciaire afin de dramatiser le réchauffement récent





Graphique 2: Évolution de la température moyenne mondiale au cours des derniers 10 000 ans selon une analyse des carottes de glace du Groenland — Le réchauffement moderne n’est absolument pas sans précédent 







Même les données instrumentales sont incertaines. Pour le niveau des océans, on dispose de données marégraphiques et satellitaires ; or, les deux méthodes ne s’accordent pas tout à fait. De même, la température atmosphérique peut être mesurée à partir de stations terrestres, de ballons ou de satellites ; aucune méthode n’est parfaite, par exemple les données terrestres peuvent être contaminées par la proximité de sources de chaleur. 


La détermination des causes des changements climatiques représente aussi un défi de taille en raison de la complexité du système climatique, lequel se compose principalement de l’atmosphère et des océans, deux fluides turbulents en interaction sur une planète sphérique, en rotation sur elle-même et en orbite autour de son astre. Les océans, représentant 71 % de la surface de la Terre, sont la mémoire du système car ils peuvent stocker la chaleur.


Le système a le Soleil comme source d’énergie. Toute variation du flux d’énergie solaire absorbé par la Terre ou de sa répartition entre les pôles et l’équateur peut influer sur le climat : par exemple, la variabilité solaire, les changements dans les paramètres orbitaux, les modifications de l’albédo et principalement de la couverture nuageuse, l’activité volcanique et la pollution, etc. Des changements dans la composition de l’atmosphère en gaz à effet de serre (GES), lesquels interfèrent avec le rayonnement infrarouge émis par la Terre, peuvent aussi perturber l’équilibre entre les flux entrants et sortants.  Lorsqu’un changement se produit, il s’accompagne de rétroactions, lesquelles peuvent être positives ou négatives.


Le climat peut également changer par lui-même, sans agent extérieur : c’est la variabilité interne.  Les flux d’énergie entre les tropiques chauds et les pôles froids — via la convection, les circulations atmosphériques et océaniques et autres processus — ainsi que les oscillations comme ENSO (El Nino/La Nina) qui résultent d’interactions entre l’atmosphère et les océans, jouent ainsi un rôle majeur dans la modulation du climat. Un autre exemple frappant de cette variabilité naturelle se nomme «évènements de Dansgaard-Oeschger» (D–O). Il s’agit de fluctuations rapides du climat, typiquement de plusieurs degrés en quelques décennies, qui se sont produites à un millier d’années d’intervalle durant la dernière période glaciaire. 


Bref, le climat est l’une des choses les plus compliquées qui soient, car un nombre incalculable de processus se déroulent de façon concomitante, et ce, à différentes échelles de temps et d’espace. Aussi est-il très hasardeux de vouloir isoler un signal quelconque du bruit de fond…


Il existe néanmoins plusieurs hypothèses concurrentes pour expliquer le réchauffement récent, et force est de constater que l’hypothèse anthropique tient le haut du pavé. La hausse de la température moyenne mondiale d’environ 1 °C depuis la sortie du Petit âge glaciaire aurait ainsi été causée par les activités humaines, plus précisément par les émissions de CO2 et autres GES. La nature, i.e, tous les autres facteurs mentionnés plus haut, n’y serait pour rien. Comme on le verra, cette hypothèse pour le moins simpliste est très incertaine…et peut-être fausse. 


Graphique 3: Évolution des anomalies de températures annuelles (3000 stations) depuis 1900 - Le pointillé jaune représente la hausse moyenne mondiale... certains points se réchauffent, d'autres se refroidissent 






Cela dit, personne ne nie que les émissions de CO2 et autres GES puissent avoir une certaine influence sur le climat global. Mais, en science, tout doit pouvoir se mesurer. Cette mesure de l’influence du CO2 sur le climat se nomme la «sensibilité climatique» ( définie comme l’élévation de température en degrés C correspondant à un doublement de la concentration de CO2) et elle peut être estimée de plusieurs façons. Or, comme l’illustre le Graphique 4, il n’y a pas de consensus sur sa valeur, de fait la dispersion est considérable, bien que la tendance soit nettement vers une sensibilité faible, donc bénigne. En termes techniques, la controverse concerne non pas l’effet initial d’un doublement, mais plutôt les rétroactions qui en découlent. Les rétroactions liées à la vapeur d'eau et aux nuages sont les principales sources d'incertitude.


Il est paradoxal que sur cette question absolument fondamentale, la climatologie soit encore dans le noir alors que le RCA est depuis belle lurette perçu dans l’espace public comme un dogme irréfutable. Une explication viendrait du fait que le débat scientifique sur le RCA est vite devenu une controverse publique. Comme l’a noté le sociologue des sciences Yves Gingras, quand des controverses scientifiques deviennent publiques, elles débordent du champ scientifique et font intervenir des acteurs non experts aux formations et aux intérêts les plus divers ; le débat est alors peu encadré et peut aller dans toutes les directions. 


Graphique 4 : Évolution (et dispersion) des valeurs estimées de la sensibilité climatique au CO2, preuve irréfutable qu’il n’y a pas de consensus sur le RCA





Chose certaine, l’ONU a vite pris le contrôle du débat. Avec l’entrée en vigueur de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, en 1994, les jeux étaient faits : on n’avait pas encore trouvé de preuves pour le crime présumé, mais on avait déjà identifié et condamné le coupable — le CO2 (en fait, les énergies fossiles).



Le GIEC ou la science officielle du climat


Le dossier était déjà passablement avancé lorsqu’a été créé, en 1988, à la demande du G7, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).  Organisme onusien, le GIEC relève des États membres, lesquels nomment les membres du Bureau de direction. Contrairement à l’opinion générale, le GIEC n’est pas un organisme scientifique, mais politique.  Son rôle est de conseiller les États sur les politiques climatiques, de mitigation et d’adaptation, à adopter en réponse au RCA.


Tous les 5 ou 6 ans, depuis 1990, le GIEC publie des Rapports d’évaluation (AR pour Assessment Report) qui constituent la science officielle et dont un volet concerne spécifiquement les bases physiques du changement climatique (Groupe 1).  Le GIEC ne fait pas d’études lui-même mais détermine lesquelles sont pertinentes parmi les milliers publiés chaque année dans le monde. En vertu de son mandat, il focalise son attention sur les études qui traitent du RCA et de ses impacts. 


Les AR sont rédigés par des auteurs nommés par le Bureau et ils sont commentés par des experts bénévoles. La recherche de consensus est le modus operandi du GIEC, mais les auteurs principaux ont toujours le dernier mot. Aucun audit externe n’est fait. Comportant plusieurs milliers de pages touffues, les AR sont peu accessibles pour les non experts et il est probable que très peu de gens les lisent. Les Résumés à l’intention des décideurs, écrits par des scientifiques et des non-scientifiques et approuvés ligne par ligne par les instances politiques du GIEC, constituent dans les faits la véritable référence : des écarts par rapport aux AR sont inévitables. 


Le GIEC agit donc comme un monopole d’information sous l’égide de l’ONU. À n’en pas douter, c’est l’exemple le plus patent de politisation de la science. Seule la climatologie dispose d’une telle autorité politique. Or, ce n’est pas comme cela que la science fonctionne. 


De façon générale, les AR utilisent un langage nuancé et prudent, traitent ouvertement de l’incertitude et évitent les imprécations et les hyperboles. Mais, ils sont marqués au sceau du RCA, donc fondamentalement biaisés, et l’influence des instances politiques se fait sentir de plus en plus avec les années. De AR en AR, le rôle de l’homme dans le changement climatique est passé de difficile à discerner à entier. Qui plus est, ces rapports ne disent pas toute la vérité. Par exemple, ils taisent le fait que le CO2 est la nourriture des plantes et que la biosphère a grandement bénéficié de l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère depuis 1850, surtout depuis 1950. Ils n’insistent pas non plus sur le fait qu’aux concentrations actuelles, le CO2 est quasi saturé. 


En 2021, le GIEC publiait la première tranche de son sixième AR, soit le rapport du Groupe 1 sur les bases physiques. À titre d’exemple, voici ce qu’il conclut à propos des causes du réchauffement  moderne :


« La fourchette probable d’augmentation totale de la température de surface mondiale causée par l’homme de 1850-1900 à 2010-2019 est de 0,8°C à 1,3°C, avec une meilleure estimation de 1,07°C.

- Il est probable que des GES (gaz à effet de serre) bien mélangés ont contribué à un réchauffement de 1,0 °C à 2,0 °C,

- d’autres facteurs humains (principalement des aérosols) ont contribué à un refroidissement de 0,0 °C à 0,8 °C,

- les facteurs naturels ont modifié la température de surface globale de – 0,1 °C à 0,1°C, et la variabilité interne l’a modifiée de -0,2°C à 0,2°C. »


Ce texte vague à souhait représente le «consensus» après six AR étalés sur 30 ans. Bien que les facteurs naturels et la variabilité interne aient été annulés à toutes fins utiles, sans preuve empirique, il subsiste encore une incertitude considérable quant à la contribution respective des GES et des aérosols. Soit dit en passant, «probable» signifie, dans le jargon du GIEC, une probabilité entre 66 % et 100 %, telle qu’établie selon, entre autres, le «jugement des experts». En d’autres mots, le GIEC lui-même, que l’on sait biaisé, admet qu’il y a une probabilité de 0 % à 33 % que cette conclusion hautement incertaine soit fausse, cette probabilité subjective étant elle-même probablement sous-estimée. 


«La» science est-elle vraiment aussi claire que certains le prétendent ? Clairement non.   




Le GIEC a été dirigé de 2002 à 2015 par Rajendra Pachauri, surnommé le clown du changement climatique, «docteur» en économie des chemins de fer qui se qualifiait de plus grand climatologue de la Terre... comment prendre cette institution au sérieux ?



La pseudo-science des modèles climatiques


Il est important de savoir que la «preuve» de l’hypothèse anthropique ne se trouve pas dans le pudding… mais bien dans les modèles climatiques globaux (MCG) exploités par les grands instituts de par le monde et utilisés par le GIEC pour ses AR. En effet, comme il a déjà été mentionné, la climatologie a recours à des modèles numériques du système climatique réel pour aider à mieux le comprendre.


Tenter de décrire en quelques phrases ce qu’est un MCG est un exercice périlleux. En gros, c’est d’abord une représentation numérique du système climatique, principalement de l’atmosphère et des océans, mais également du relief, de la végétation et de la cryosphère. Cette représentation comporte un «maillage», i.e. un découpage de la Terre en unités spatiales de 10 à 100 km de côté et de 1 km de hauteur pour l’atmosphère. C’est ensuite un programme informatique qui durant une exécution, calcule les interactions entre les mailles en appliquant les lois de la physique et les équations mathématiques décrivant les grands processus atmosphériques et océaniques, ainsi qu’un certain nombre de «paramétrages» qui rendent compte de processus se déroulant à plus petite échelle ou mal compris, comme l’évaporation, les nuages et les précipitations. Puis, on procède à des «ajustements» afin que le modèle puisse reproduire adéquatement les observations historiques qu’il cherche à reproduire (sic). Or, tout cela ressemble étrangement à une pseudo-science qui, entre autres, ne répond pas au critère popperien de falsifiabilité. 


-  Les modèles climatiques divergent… et de beaucoup 


Les 39 modèles utilisés pour le AR6 (CMIP6) ont beau être extrêmement sophistiqués et aligner un million de lignes de code, ils demeurent néanmoins une approximation du système climatique réel, qui néglige un grand nombre de processus et qui comporte une large part de subjectivité. Ils démontrent en outre une très grande dispersion dans les résultats, bien que les modélisateurs travaillent avec les mêmes lois physiques. Voilà qui est de nature à soulever un premier niveau de suspicion. Le GIEC résout le problème en prenant ce qui semble être une moyenne… mais qui nous dit que cette moyenne est plus proche de la vérité ?




Une image vaut mille mots...



  • Les modèles climatiques ont une sensibilité trop élevée


La sensibilité des modèles est une valeur émergente, i.e. elle n’est pas donnée. Depuis le premier AR, celle-ci a varié entre 1,5 °C et 4,5 °C. Avec les générations successives de modèles, on n’a pas réussi à réduire cette incertitude. Pis encore, les modèles de dernière génération CMIP6 exhibent des sensibilités entre 1,83 °C et 5,67 °C, soit une fourchette  plus étendue encore, ce qui constitue une inquiétante régression de «la» science. 


Le problème des modèles «trop chauds» a été reconnu par la communauté des modélisateurs dans un article paru dans la revue Nature ainsi que par le GIEC dans son AR6. Il est vrai que certains modèles ont une sensibilité «correcte» et qu’ils s’accordent adéquatement avec les observations historiques, mais ils n’indiquent pas non plus de réchauffement futur alarmant. Sans oublier que même la plus faible d’entre elles demeure élevée par rapport à certaines estimations empiriques récentes ( Coe et al., sensibilité = 0,5 °C). 



  • Les hot spots prédits par les modèles ne sont pas vérifiés par les observations


La présence de hot spots (points chauds) à quelque 10 000 m d’altitude ( pression de 300 à 200 hPa) au-dessus des tropiques, tels qu’exhibés par les modèles climatiques, est depuis longtemps considérée par les climatologues comme la «signature» du RCA. Cet argument a notamment été utilisé en 2009 par l’Environmental Protection Agency (EPA) des États-Unis pour déclarer le CO2 comme «polluant» et pour imposer des mesures de réduction des émissions de CO2. Soit dit en passant, l’Endangerment Finding de l’EPA est actuellement contesté devant les tribunaux. 


Les modèles, avec leur structure, leurs paramétrisations et leur sensibilité résultante, peuvent être assimilés à une théorie. Or, comme l’ont compris McKitrick et Christy, les hot spots constituent un excellent critère pour tester cette théorie en comparant les températures simulées de la troposphère moyenne tropicale avec les observations du système climatique réel. Si elles concordent avec les observations, la théorie est vraie, sinon elle est fausse. Les résultats présentés dans le Graphique 5 sont clairs : un écart de facteur entre 2 et 3 sépare les températures des modèles d’avec les observations.  Les modèles sont donc faux, ce qui porte certains à conclure que l’hypothèse anthropique l’est également. 



Graphique 5 : Anomalie de température 300-200 hPA moyenne pour la période 1979-2019 — Modèles CMIP6 vs observations satellitaires






  • Les simulations ne sont pas de vraies expériences


Tous les modèles sont faux, mais certains sont utiles, disait le statisticien George Box. Quelle est l’utilité des modèles climatiques ?  Ils servent principalement à simuler l’impact des émissions de GES sur la température moyenne mondiale, sur les climats régionaux et sur différents autres paramètres. Ces simulations sont réalisées en y intégrant les scénarios d’émissions de GES basés sur des hypothèses démographiques, socio-économiques, technologiques, etc.  Comme le montre le Graphique 6, ces scénarios sont au nombre de quatre, soit autant de futurs possibles allant de l’implausible (SSP-8.5 et 7.0) à l’utopique (SSP-2.6), en passant par le probable (SSP-4.5).



Graphique 6 - Les scénarios d’émissions de CO2 du GIEC, autant de futurs possibles...d'optimiste à catastrophiste 







Quelle est la valeur scientifique de ces simulations du futur ?  Comme il est impossible de les confronter avec la réalité, elle n’ont aucune valeur scientifique…pas plus qu’une boule de cristal. Les projections climatiques du GIEC sont néanmoins utilisées comme guide pour calibrer les efforts de réduction des émissions de GES, mais il faut être conscient des incertitudes inhérentes à ces projections. Ajoutons qu’il est relativement facile de prévoir le climat des prochaines décennies, car il évolue lentement, mais c’est une autre histoire de prévoir le climat à long terme… surtout si la tendance change.


Ces simulations servent également à la réalisation d’études sur les impacts potentiels du RCA, comme par exemple sur les populations d’ours polaires. Une telle étude publiée dans Nature Climate Change a notamment conclu à l’extinction quasi totale des ours polaires d’ici 2100. La recette de la catastrophe consiste à combiner le scénario du pire avec un ensemble de modèles qui exagèrent le réchauffement, tout en présumant que les ours polaires ont absolument besoin de la banquise pour survivre et qu’ils sont incapables de s’adapter. Or, cela est de la science-fiction. D’abord, les ours blancs sont en fait des ours bruns qui se sont adaptés aux conditions polaires il y a plus d’un million d’années. Ensuite, il ont survécu à de nombreux cycles glaciaires-interglaciaires ; en particulier, ils ont survécu au pic de l’Éémien (-120 000 ans), marqué par des températures de 5 °C à 10 °C supérieures à celles d’aujourd’hui. Enfin, aujourd’hui, la plupart des populations sont stables ou en augmentation, pour un total d’environ 26 000, soit 5 fois plus que dans les années 1960 quand la chasse n’était pas contrôlée. Bref, l’ours polaire est le symbole même de l’adaptation au changement climatique, tout le contraire de l’image qu’en donne «la» science.   





Les médias sont friands de nouvelles alarmistes, qu'ils publient sans discernement




Le narratif alarmiste des écologistes et autres prophètes de malheur


Face à ce flou scientifique, un narratif alarmiste s’est développé au fil des ans dans l’espace public grâce principalement aux grands médias qui ont pris fait et cause pour le RCA, aux militants écologistes qui ambitionnent de transformer le monde selon leur agenda politique et aux nombreux influenceurs voulant sauver la planète, le tout sous les auspices de l’ONU. 


La panoplie sans cesse croissante d’organisations écologistes, de Greenpeace à WWF, en passant par Extinction Rebellion et Just Stop Oil, représente une force politique majeure, car ce sont de véritables machines de propagande à la fois bien huilées et bien financées. Leurs actions parfois perturbatrices visent à faire pression sur les gouvernements pour qu’ils en fassent toujours plus pour l’environnement et le climat, notamment en bannissant le plus rapidement possible les énergies fossiles. Prétendant parler au nom de «la» science, ces organisations ont bien compris le pouvoir de l’«heuristique de la peur» pour faire avancer leur agenda anti-humaniste et anti-capitaliste. Elles se croient tout permis, même terroriser et vandaliser,  puisque leur cause est soi-disant juste. 


Les élites tendent aussi à se draper de la vertu du jour. Au nombre des célébrités ayant épousé la cause du climat, citons l’ancien vice-président américain Al Gore, l’ancien président Barrack Obama, le pape François, le roi Charles III, certains scientifiques militants comme James Hansen et Michael Mann, les milliardaires de Wall Street comme Michael Bloomberg et Jeff Bezos, les vedettes de Hollywood Jane Fonda et Leonardo DiCaprio, pour ne nommer que celles-là. Leur formation scientifique est généralement inversement proportionnelle à leur empreinte carbone, mais cela ne les empêche pas de prêcher à qui mieux mieux la bonne parole climatique. 


Ce narratif alarmiste que les médias véhiculent sans discernement est en fait un tissu de faits avérés, de demi-vérités, de faussetés et d’idée folles. Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, l’a bien résumé dans une allocution à l’occasion de l’ouverture de la COP27, en Égypte : « Greenhouse gas emissions keep growing.  Global temperatures keep rising.  And our planet is fast approaching tipping points that will make climate chaos irreversible.  We are on a highway to climate hell with our foot still on the accelerator. ». M. Guterres,  qui n’a visiblement pas lu les rapports scientifiques du GIEC, n'en était pas à ses premières imprécations, ni à ses dernières. 





En 2009, le Prince Charles maintenant roi avait averti qu’il ne restait plus que 96 mois pour sauver la planète.  Puis en 2015, voyant que sa prophétie ne s’était pas réalisée, il a repoussé l’échéance de 33 ans… ridicule ! 



Depuis quelques années, le fait est que le narratif sur le changement climatique allègue, avec de plus en plus d’insistance, que le RCA augmente la fréquence et l’intensité des «événements météorologiques extrêmes». De fait, il va même jusqu’à prétendre que ces phénomènes sont la preuve d’un «dérèglement» climatique imputable au CO2, comme si le climat d’avant l’ère industrielle était paradisiaque. 


Or, cela est totalement faux et en flagrante contradiction avec les observations et les rapports scientifiques. Certes, il fait un peu plus chaud mais aussi moins froid, et les pluies peuvent être plus abondantes par endroits. Mais, si on se donne la peine de prendre un recul de quelques décennies, comme l’exige la science du climat, on constate que les ouragans, les tornades, les canicules, les sécheresses, les inondations, même les feux de forêts, ne sont pas pires aujourd’hui qu’auparavant. Dans certains cas, on observe même une amélioration. De fait, comme l’illustre le Graphique 7 basé sur les données du Centre de recherche en épidémiologie des catastrophes, le nombre de désastres liés au climat et à la météo est en légère diminution depuis 2000. S’ils sont sont parfois plus destructeurs, c’est simplement parce qu’il y a de plus en plus de propriétés installées en zones vulnérables et que leur valeur augmente. Quant aux décès dûs aux désastres, leur nombre est en chute libre.


Les médias sont coupables d’entretenir cette confusion irrationnelle entre météo et climat, qui permet de dramatiser le narratif. Chaque fois qu’un événement météo hors de l’ordinaire se produit quelque part sur la planète, et il y en a régulièrement et certains peuvent être dévastateurs, le lien est établi avec l’imaginaire dérèglement climatique. Comme le montre le Graphique 8, même si le nombre de désastres n’augmente pas, leur couverture médiatique, elle, s’intensifie. Les médias qui carburent au sensationnalisme n’hésitent pas non plus à présenter des images chocs concernant, par exemple, la modeste montée des océans (2 mm/an) ou le soi-disant déclin des ours polaires, ce qui constitue de la pure désinformation.


Avec le temps, le narratif sur le changement climatique est devenu catastrophiste. Il recourt de plus en plus à une rhétorique anxiogène où il est question d’urgence, de crise, de chaos, d’enfer, de point de non retour, de désastre, de fin du monde, etc.  Ce discours digne des sectes millénaristes est complètement déconnecté de la réalité. Mais il a réussi tout de même à faire oublier dans l’espace public que le léger réchauffement de 1 °C observé depuis 1800 a correspondu avec des avancées spectaculaires de l’humanité, notamment au chapitre de l’espérance de vie, et que la biosphère a grandement profité de l’ajout de CO2 dans l’atmosphère. Il voudrait maintenant nous faire croire qu’un réchauffement additionnel de 0,5 °C ou de 1,0 °C d’ici 2100 pourrait être catastrophique. Sachant qu’il a fait généralement plus chaud tout au long de l’Holocène et que l’Éémien a été encore plus chaud, jusqu’à 10 °C de plus qu’aujourd’hui, cela va à l’encontre du simple bon sens… surtout si l’on habite une région froide comme le Québec !


Malheureusement, à force d’être répétée inlassablement, cette fausse science s’est imposée comme une vérité incontestable dans l’espace public. La controverse scientifique a été complètement masquée par le faux narratif. 


Un dernier point, les médias répètent sans cesse que l’Arctique se réchauffe deux, trois, quatre fois plus vite que la moyenne. Ils ont tout à fait raison, mais ils omettent de mentionner que les tropiques se réchauffent peu. Les climatologues savent depuis longtemps que ce n’est pas la température moyenne de la Terre qui est pertinente pour rendre compte du changement climatique, mais plutôt le différentiel de température entre les pôles et les tropiques. Pendant le maximum thermal de l’Éocène (- 50 Ma), les pôles étaient verts, mais les tropiques ne sont pas pour autant devenus un enfer, comme quoi la nature est bien faite !  Qui plus est, les lois de la physique font en sorte qu’avec un différentiel de température bas, il y a moins d’instabilités dans le système climatique. Prions donc que le réchauffement se poursuive encore un peu.



Graphique 7 : Nombre de désastres liés au climat et à la météo - 2000-2022 

 



Graphique 8 : Nombre d’articles contenant la mention «catastrophe climatique»



Conclusion 

Il y a 11 700 ans commençait l’Holocène, qui a marqué le début de l’agriculture et la naissance des civilisations. Notre interglaciaire a atteint son apogée il y a environ 6 000 ans, quand le Sahara était vert et peuplé d’animaux de la savane. Depuis, la Terre se refroidit et se dirige vers une autre glaciation d’ici quelques milliers ou, au mieux, quelques dizaines de milliers d’années. Entre-temps, sont apparus des optima climatiques (du latin optimum «meilleur») qui ont pour nom Optimum minoën, Optimum romain et Optimum médiéval, des périodes chaudes entrecoupées de périodes froides ou sombres comme le Petit âge glaciaire.  Ces fluctuations du climat sont bien connues des historiens et attestées par les archives géologiques, même si l’on en ignore encore les causes exactes. Au cours de l’Optimum médiéval, par exemple, on cultivait la vigne dans le nord de l’Angleterre, les Vikings avaient des colonies au Groenland et pratiquaient l’agriculture, et des forêts poussaient en Alaska là où il y a aujourd'hui des glaciers en retrait. Le réchauffement moderne, d’un petit degré sur 200 ans, n’a donc rien d’exceptionnel. Et force est de constater que ce nouvel Optimum offre lui aussi des conditions favorables au développement de l’humanité et de la biosphère, comme en témoignent la croissance démographique, l'allongement de l'espérance de vie, le recul de la morbidité, l’amélioration des conditions de vie et l’accroissement des rendements agricoles au cours de cette période.

En ce qui concerne le CO2, ce gaz incolore et inodore joue un double rôle dans la nature. Primo, il contribue à l’effet de serre, mais sa contribution est mineure par rapport à celle de la vapeur d’eau. Il est aussi bien établi que son influence croît de façon logarithmique, chaque doublement successif produisant toujours le même effet (i.e. doubler de 2 à 4 ppm a le même effet que doubler de 400 à 800 ppm). Il a de plus été démontré que lors des cycles glaciaires, les hausses de température précèdent toujours les augmentations de CO2 ; ce dernier n’est donc pas le bouton de contrôle du climat. Deuxio, le CO2 est la nourriture des plantes, un intrant essentiel de la photosynthèse. À la concentration actuelle d’environ 420 ppm, le CO2 atmosphérique est encore insuffisant pour assurer une croissance optimale des végétaux. C’est d’ailleurs pour cette raison que les agriculteurs en injectent dans leurs serres, ce qui évite l’utilisation de fertilisants industriels. De fait, au cours de l’histoire de la Terre, le CO2 a généralement été plus abondant qu’aujourd’hui, de 10 à 15 fois plus par moments.  Le CO2 est donc tout sauf un polluant.

Il n’y a absolument rien de controversé dans ce qui précède, pour peu que l’on fasse preuve d’un minimum d’objectivité. De fait, ce sont pour la plupart des connaissances basiques qu’on peut trouver sur Wikipedia. Pourtant, ce n’est pas ce que l’on entend lorsque «la» science parle de changement climatique.  Pourquoi s’est-on mis dans le tête que le réchauffement moderne est sans précédent et vilain, et que le CO2 est un poison responsable de tous les malheurs de la Terre ?  La question est plus que légitime. 

En vérité, la climatologie n’est absolument pas en mesure de valider cette hypothèse, ni aucune autre d’ailleurs. Beaucoup de questions demeurent sans réponses, et ce, en raison de l’extrême complexité et de la nature chaotique du système climatique. Entre autres, la science n’a pas encore statué sur la valeur de la sensibilité climatique au CO2, mais celle-ci pourrait être très faible, donc insignifiante. Même les rapports biaisés du GIEC sont truffés d’incertitudes, et leurs conclusions quant au rôle du CO2 dans le réchauffement récent nous laissent encore perplexes après six Rapports d’évaluation étalés sur plus de 30 ans. Les modèles climatiques utilisés par le GIEC sont en outre imparfaits, voire faux, et leurs simulations du futur n’ont aucune valeur scientifique puisqu’il est impossible de les vérifier.  Enfin, le narratif alarmiste véhiculé par les médias est carrément une fausse science dont la finalité est d’effrayer la population et de faire pression sur les gouvernements pour faire avancer l’agenda écologiste. 

Si l’hypothèse du réchauffement climatique anthropique dangereux résiste à toutes ces contradictions, la raison en est que c’est devenu une croyance, une idéologie politique comparable à l’eugénisme et au lyssenkisme. Les adhérents ont la certitude de détenir la vérité absolue, puisque «la» science a dit son dernier mot et que «97 %» des scientifiques sont d’accord. Les faits dérangeants sont simplement ignorés ou annulés. Dans ce contexte, le mot scepticisme a pris une connotation très négative. Être «climato-sceptique» est synonyme de négationniste (denier), d’hurluberlu, d’irresponsable, de trumpiste, de conspirationniste, etc. Mais, en réalité, ce sont les alarmistes qui sont les deniers puisqu’ils rejettent les faits avérés mentionnés plus haut et qui contredisent leur narratif.  

Dans la même veine, les gardiens de l’idéologie climatiste que sont le GIEC et l’ONU se refusent à tout débat, ayant décliné les invitations maintes fois réitérées de Clintel et des quelque 1500 signataires de la Déclaration mondiale sur le climat. Les climatologues qui osent défier la doxa sont accusés d’être à la solde des pétrolières, ils sont ostracisés par leur collègues et certains sont même congédiés par leurs universités. Enfin, il n’y a pas de place dans l’espace public pour toute opinion contraire à l’idéologie climato-catastrophiste, les grands médias comme Radio-Canada, Radio-France, BBC, CNN, The Guardian, New York Times, pour ne nommer que ceux-là, s’étant déclarés ouvertement pro-climat…  et au diable la liberté d’expression. 

Il y a cependant une lueur d’espoir, car le commun des mortels n’est pas aussi naïf qu’on le dit. Un sondage réalisé récemment par IPSOS pour le compte d'EDF révèle en effet que le doute sur l'alarmisme climatique ne cesse de croître (37%, +6 pts en 3 ans), et est particulièrement marqué en France cette année (37%, +8 pts). Ce n’est pas le déni du changement climatique qui a progressé, mais bien la notion qu’il pourrait être causé par des phénomènes naturels comme cela a toujours été le cas depuis que la Terre existe. Un autre sondage, The Gallup Risk Poll, réalisé en novembre 2022 auprès de 125 000 personnes dans 121 pays, indique que moins de la moitié des participants considère le RCA comme étant une menace sérieuse. La Chine compterait la plus forte proportion de sceptiques, soit 80 %. 

La possibilité que la température moyenne de la Terre stagne encore pendant plusieurs années — cela fait déjà huit ans qu’elle n’a pas augmenté (Graphique 9) — pourrait aussi en amener d’autres à se poser des questions légitimes sur l’alarmisme climatique. 

Éventuellement, comme c’est toujours le cas, la science finira bien par l’emporter sur «la» science. Le plus tôt sera le mieux.


Graphique 9 : Évolution de la température moyenne de la basse atmosphère depuis ces huit dernières années -  Loin de s'accélérer, le réchauffement ralentit... croyez-le ou non ! 




Références choisies :

John Christy, The data debunks the climate narrative, Youtube

John Christy, Climate models for politics?...A bridge too far, Youtube

D. Coe et al., The impact of CO2, H2O and other greenhouse gases on equilibrium earth temperatures, International Journal of Atmospheric and Oceanic Sciences, Décembre 2021

Susan J Crockford, The polar bear catastrophe that never happened, GWPF, 2019

Judith Curry, The toxic rhetoric of climate change, judithcurry.com, décembre 2019 

Judith Curry, Climate models for the layman, GWPF, 2017

Judith Curry, John Christy, Michael Mann and Roger Pielke Jr, Climate science : Assumptions, policy implications, and the scientific method, GWPF, 2017

Déclaration mondiale sur le climat - Il n’y a pas d’urgence climatique, Près de 1500 signataires, Clintel

Dwight D. Eisenhower, Farewell Address, Janvier 1961

Richard Feyman, Cargo Cult Science, Caltech’s 1974 commencement address

Frank Furedi, How Fear Works, Bloomsbury, 2018

Christian Gérondeau, Les 12 mensonges du GIEC, L’artilleur, 2022

François Gervais, L’urgence climatique est un leurre, L’Artilleur

François Gervais, Rendez-nous notre droit au scepticisme, Présentation,  Association des Climato-Réalistes

Yves Gingras, Controverses - Accords et désaccord en science humaines et sociales, CNRS Éditions, 2014

Robert Girouard, Comment mourra le catastrophisme climatique, Association des Climato-Réalistes, Août 2021

W, Happer, D. Lindzen, CO2 Coalition, Brief of amicus curiae, U.S. Court of Appeal for the Fifth Circuit, The State of Louisiana, et al. v. Joseph Biden, Jr., et al. 

Zeke Hausfather, Kate Marvel, Gavin A. Schmidt, John W. Nielsen-Gammon & Mark Zelinka, Climate simulations : recognize the hot model problem, Nature, Mai 2022

IPCC Sixth Assessment Report, Working Group 1, The Physical Science Basis, Août 2021

Steven Koonin, Climat, la part d’incertitude, Éditions du Toucan, 2022

Emmanuel Le Roy Ladurie, Histoire du climat depuis l’an mil, Flammarion, 2020

Bernie Lewin, Searching for the catastrophe signal : The origins of the IPCC, GWPF, 2017

Richard Lindzen, Une évaluation du narratif habituel du réchauffement climatique mondial, Association des Climato-Réalistes, 2022

Camille Lopez, Les climatosceptiques ont-ils encore leur mot à dire, L’Actualité, 5 décembre 2018

Andy May, The great climate change debate : Karoly v Happer, Kindle, 2021

Ross McKitrick, The hockey strick is wrong and result of bad science, Youtube

R. McKitrick, J. Christy, Pervasive Warming Bias in CMIP6 Tropospheric Layers, Earth and Space Science, juillet 2015

Roy Spencer, Climate Confusion : How Climate Hysteria Has Lead to Bad Science…, Encounter Books, 2010

Roy Spencer, Why Blaming Recent Warming on Humans is Largely a Matter of Faith,  3  mars 2022, drroyspencer.com 








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